Titre : | Le tournant esthétique de la participation urbaine à l'épreuve de la société civile : une recherche en terrains bruxellois |
Auteurs : | Rafaella Houlstan-Hasaerts, Auteur ; Université libre de Bruxelles (1970-....). Faculté d'architecture La Cambre Horta., Centre des laboratoires associés pour la recherche en architecture (Bruxelles), Laboratoire associé à la thèse ; Luca Pattaroni, Directeur de thèse ; Jean-Louis Genard, Directeur de thèse ; Judith Le Maire, Directeur de thèse |
Type de document : | Document numérique |
Date : | 2019 |
Format / Caractéristique technique du document original : | 624 p. |
Note générale : | Thèse présentée en vue de lobtention du grade de Docteure en Art de Bâtir et Urbanisme Sous la direction de : Mme la Professeure Judith le Maire de Romsée (ULB) M. le Professeur Jean-Louis Genard (ULB) M. le Professeur Luca Pattaroni (EPFL, LASUR) Membres du jury : Pablo Lhoas (ULB) - Président Éric Van Essche (ULB) - Secrétaire Marie-Hélène Bacqué (Université Paris-Nanterre, LAVUE) Anthony Pecqueux (CNRS, ENSA Grenoble, AAU-CRESSON) |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 711.7 (Recherche urbaine : Participation) |
Mots-clés : |
Sujet Participation de l'usager Perception sensible Politique urbaine Sociologie urbaineLieu Europe > Belgique > Bruxelles |
Résumé : |
Cette thèse porte sur les articulations entre esthétique et politique au sein de la participation urbaine, et, plus particulièrement sur les promesses politiques dune participation urbaine qui ferait la part belle à lexpression, la figuration, limagination et la création, ainsi quaux dimensions incarnée, sensible, attachée, affective et émotionnelle de nos rapports à la ville. Ainsi, il semblerait que des engagements et des intérêts « esthétiques » puissent favoriser lempowerment et lémancipation ; linclusion démocratique et la symétrisation des pouvoirs ; des manières renouvelées de vivre ensemble et de créer en commun. Des promesses de cet ordre sont au coeur de ce que je propose de nommer un tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle, cest-à-dire, le passage d'une conception délibérative de la participation, pensée sur le modèle du « forum » à une conception esthétique de la participation, pensée sur le modèle de l« atelier ». Or, déjà, des voix critiques sélèvent. Certains soulignent les risques de dépolitisation qui accompagnent lesthétisation de la participation et de lexpérience urbaines.
Dautres, a contrario, soulignent le risque de subordination de lesthétique au consensus démocratique et à léthique, au détriment de la qualité urbaine et de lautonomie de la création. Certains pointent moins larticulation esthético-politique, que des facteurs externes susceptibles de la mettre en péril. En cause, les suspects usuels : les institutions et le capitalisme. Lobjectif de cette thèse est de prendre au sérieux ces critiques, sans abandonner les exigences politiques dune participation où la part qualitative de notre expérience urbaine trouverait une place. La proposition ici faite pour y parvenir est de décentrer le regard, en ne sintéressant pas directement aux dispositifs institutionnels de participation. Ma première hypothèse, plutôt de nature factuelle, pose que les promesses politiques du tournant esthétique de la participation urbaine débordent son versant institutionnel, quelles prennent entre autres leurs sources dans des mobilisations et initiatives de citoyens, de militants, de créateurs engagés qui, depuis les luttes urbaines des années 60, scandent lhistoire de la production de la ville. Cette hypothèse a des implications « généalogiques », dans la mesure où elle incite à relire lhistoire de la participation urbaine institutionnelle non seulement à laune de son « esthétisation », mais également en mettant en évidence les liens de parenté voire parfois de filiation directe entre cette esthétisation et des dynamiques participatives émanant de mouvements sociaux et de la contre-culture. La seconde hypothèse est plutôt de nature normative et a des implications évaluatives et prospectives. Elle pose que cest au sein de mobilisations et dinitiatives de la société civile que des promesses dont est également assorti le tournant esthétique de la participation urbaine institutionnelle se sont le mieux incarnées, et que celles-ci fournissent des leviers de résistance face aux critiques dont il est lobjet. Enfin, les deux hypothèses mises bout à bout nous invitent à nous interroger sur les manières dont linstitution a plus ou moins bien accueilli ces tentatives. Mesurer les écarts entre ces moments de politique vivante et leurs éventuelles percolations dans des dynamiques participatives ultérieures, permet de saisir comment nous avons hérité de ces mobilisations et initiatives de la société civile et, éventuellement, comment nous pourrions mieux en hériter. |
Note de contenu / Note sur les enregistrements sonores : | Thèse de doctorat : Art de bâtir et urbanisme : Université libre de Bruxelles Faculté dArchitecture La Cambre Horta : 2019. |
Nature du document : | Thèse |
Permalink : | http://doc.cresson.grenoble.archi.fr/index.php?lvl=notice_display&id=7951 |

Doc' Cresson
Centre de Recherche sur l'Espace Sonore et l'Environnement Urbain
Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble
60 av de Constantine - CS 12636
38036 Grenoble Cedex 2
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